3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 10:09

http://supremecourthaiku.com/blog1/wp-content/uploads/2011/10/Supreme_Court_US_20101.jpg

Les neuf juges de la Cour suprême, en octobre 2010 (Photo AP)

 

 

A la lumière de la décision prise la semaine dernière par la Cour suprême concernant la constitutionalité du plan de santé de Barack Obama, l’économie, la politique étrangère ou les affaires sociales ne seront pas les seuls enjeux de l’élection de novembre. Vieillissante, la plus haute cour judiciaire des Etats-Unis pourrait connaître des départs dans les mois à venir – donnant soit à Barack Obama, soit à Mitt Romneyla possibilité d’offrir un avantage considérable à leur camp pour les décennies à venir.

 

 

Parmi les prérogatives du président des Etats-Unis, l’une des plus importantes est la nomination des juges de la Cour suprême. Celle-ci est composée de neuf membres choisis à vie, ce qui donne aux présidents américains la possibilité de marquer la vie politique sur le long terme en sélectionnant des juges de leur tendance politique. L’avantage va actuellement aux républicains, puisque 5 des 9 membres de la Cour suprême ont été nommés par Ronald Reagan, George Bush Sr., ou George Bush Jr. Ce qui aide à cerner la surprise qu'a provoqué la décision prise jeudi dernier par la cour sur l’Obamacare.


Seulement, la composition actuelle de la Cour va sans doute être rapidement appelée à évoluer, puisqu’étant l’une des plus âgées depuis les années 1930. Il est impossible de savoir quand le prochain remplacement aura lieu, mais le fait que 4 des 9 juges de la Cour aient plus de 70 ans ajoute indéniablement de l’intérêt à la prochaine élection présidentielle.


Parmi ces quatre juges, on compte deux progressistes (Ginsburg, 80 ans en 2013, et Breyer, bientôt 74 ans) et deux conservateurs (Scalia, 76 ans, et Kennedy, 75 ans). Si l’occasion leur était donnée de remplacer un juge du camp adverse, Barack Obama ou Mitt Romney pourraient influencer l’orientation politique de la Cour pour les trente prochaines années.


 

Selon l’article 3 de la Constitution, les juges doivent servir « until good behaviour », ce qui leur laisse la possibilité de démissionner. Mais il convient de ne pas le faire à n’importe quel moment, pour éviter de donner l’avantage au camp adverse. En 2005, la conservatrice Sandra Day O’Connor profitait de la réélection de George W. Bush pour retourner s’occuper de son mari malade. En 2009 et 2010, les juges progressistes Souter et Stevens ont profité de l’élection de Barack Obama pour se faire remplacer – après avoir attendu la fin du double mandat de Bush.


A cet égard, le pari de Ruth Bader Ginsburg est extrêmement risqué. Malgré un cancer du pancréas il y a trois ans, la juge progressiste semble vouloir rester au-delà de 2012, alors que Romney pourrait très bien remporter la prochaine, voire les deux prochaines élections présidentielles. Il est peu probable qu’elle résiste à deux administrations républicaines, soit jusqu’en 2021, l’année de son 88ème anniversaire.


En 1988, l’élection du républicain George Bush Sr. a contraint le célèbre juge progressiste Thurgood Marshall à reculer ses plans de retraite jusqu’à 1993, dans l’espoir de voir un démocrate élu. Mais usé et fatigué, le premier juge noir de l’histoire de la Cour suprême a dû démissionner trois ans plus tard, à 82 ans. Bush put alors sélectionner Clarence Thomas, le juge le plus conservateur de la Cour actuelle, donnant un avantage substantiel à son camp jusqu’à aujourd’hui.


Randall L. Kennedy, professeur à la faculté de droit de Harvard, suggérait récemment que Ginsburg ou Breyer se retirent avant l’élection de novembre pour permettre à Obama de sélectionner un ou deux juges plus jeunes qui pourront maintenir les forces du camp progressiste plus longtemps. Leur attente leur permet de peser plus longuement sur la Cour, tout comme elle présente un risque considérable pour leur camp si Romney devait s’emparer de la Maison-Blanche en novembre.

 

 

Pour Ginsburg et Breyer, l'été portera peut-être conseil. Avec le passage récent de l'Obamacare, le camp progressiste vient sans doute de remporter sa plus grande victoire à la Cour suprême depuis 1973 et la légalisation de l'avortement. Un argument suffisant pour qu'ils passent le relais ?

 


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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 14:37

 

 

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 07:15

http://www.fireandreamitchell.com/wp-content/gallery/scotus/justice-roberts-traitor.jpg

Le juge conservateur John Roberts, qui a voté pour le projet présidentiel avec les progressistes, a été la cible des insultes des républicains aussitôt le verdict de la Cour suprême annoncé.


 

La Cour suprême des Etats-Unis a validé hier la constitutionnalité de l’intégralité du plan de couverture maladie universelle de Barack Obama, y compris le controversé individual mandate. C’est sans conteste une grande victoire pour la Maison-Blanche, les démocrates ayant fait d’ « Obamacare » la signature législative principale du président. A seulement quatre mois de l’élection, comment son adversaire républicain Mitt Romney va-t-il pouvoir réagir ?

 

 

Le président Obama s’est retenu hier de toute effusion de joie dans son allocution au peuple américain. « La décision d’aujourd’hui est une victoire pour tous dans ce pays ; vos vies seront plus en sécurité grâce à cette loi et à la décision de la Cour suprême de confirmer sa constitutionalité », a dit Barack Obama. Mais dans la pratique, les démocrates ont gagné et les républicains ont perdu. En témoigne l’agitation des supporters et des critiques de la loi, massivement rassemblés devant le bâtiment de la Cour suprême hier à Washington.

 

Mais passée l’annonce, sujette à une confusion provoquée par une erreur de CNN, les analystes démocrates ont rapidement repris leur calme. Il existe en effet pour eux de nombreux motifs d’inquiétude : les arguments ne manquent pas pour montrer que la bataille n’en est peut-être qu’à ses débuts.

 

Premièrement, la prudence de la Maison-Blanche s’explique par le fait que la décision ne peut que galvaniser plus encore les républicains autour de leur candidat, Mitt Romney. Sorti vainqueur des primaires sans panache, l’ancien gouverneur du Massachusetts pourra visiblement compter sur une participation massive de son électorat en novembre. Déjà, hier, sa campagne a levé 300.000 dollars dans les deux heures ayant suivi le verdict de la plus haute cour juridictionnelle américaine.

 

Plus inquiétant encore pour le président, les électeurs centristes qui décideront du sort de l’élection dans des Etats-clés comme la Floride, l’Ohio ou la Virginie n’ont jamais été séduits par Obamacare. Malgré des portions très populaires dans le texte de la loi, sa pierre angulaire, le « mandat individuel », n’est approuvé que par 30% des Américains. Les républicains ne manqueront pas de souligner ce point dans leur campagne de publicités négatives à venir, laquelle s’annonce aussi massive que féroce grâce à l’appui des SuperPACs.

 

 

Avec cette bataille du message politique commence officiellement la campagne présidentielle. Les républicains feront valoir avec force à la majorité d’Américains qui sont en désaccord avec la loi sur la santé que leur dernier recours pour empêcher son application est de voter pour Mitt Romney. Dans une démarche symbolique, la majorité républicaine à la Chambre des représentants votera le 11 juillet pour l’abolition du plan de couverture-santé universelle.

 

Aucune surprise donc à voir Mitt Romney se précipiter, seulement une heure après le verdict, vers les caméras de télévision pour mettre en avant le contraste entre le président et lui-même. « La seule solution pour se débarrasser d’Obamacare est de se débarrasser du président Obama », a déclaré le candidat mormon.

 

Dans la pratique, les choses sont un peu plus compliquées. En effet, il faudrait aux républicains remporter la Maison-Blanche et le Sénat, ainsi que conserver leur majorité à la Chambre en novembre pour espérer agir sur Obamacare. Une réelle possibilité aujourd’hui, puisque les sondages entre Obama et Romney montrent un net resserrement entre les deux candidats. Même tendance entre les deux partis pour le contrôle du Sénat.

 

 

Le jugement de la Cour suprême a sans conteste apporté une dimension dramatique à la campagne présidentielle. En novembre, les Américains auront devant eux deux solutions bien distinctes : un plan de santé universel ou… Rien. Malgré le slogan « Abolir et remplacer », Romney n’a pas encore expliqué quelle solution alternative à Obamacare il mettrait en place s’il entrait à la Maison-Blanche. Ce qui pourrait se révéler très problématique pour les républicains.

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 08:00

http://talkingpointsmemo.com/images/Obama-May-5-660-360.jpg

Le président a formellement lancé sa campagne dans l'Ohio en mai dernier (Photo AP)

 

 

Tel le rendez-vous principal des primaires américaines, le « Super Mardi » (Super Tuesday), la journée de demain, jeudi, aura quasiment la valeur d’un test électoral pour Barack Obama. Les développements de l’affaire Holder et la décision de la Cour suprême sur la réforme de la santé du président, à quatre mois de l’élection, pourraient marquer un tournant de la campagne électorale.



Jeudi après-midi se tiendront à la Chambre des représentants les auditions qui détermineront si l’administration Obama a outrepassé ses pouvoirs dans l’affaire dite « Fast and Furious ». A la demande des républicains, au contrôle de la Chambre basse du Congrès, le ministre de la Justice Eric Holder devra répondre de la couverture apportée par le gouvernement américain à un trafic d’armes organisé à la frontière mexicaine. Les républicains exigent d’Holder qu’il dévoile des documents classés confidentiels pour prouver que les démocrates ont les mains propres.


Ces derniers se défendent de toute irrégularité en faisant valoir que ces documents sont soumis au secret présidentiel, une prérogative légale de l’exécutif américain. L’exemple de l’opération menée en mai 2011 par les NavySEALS pour éliminer Oussama Ben Laden, dans la discrétion la plus absolue, ne manquera pas d’être mentionné par Holder dans sa défense.


Avec le concours de rares démocrates ayant d’ores et déjà annoncé leur volonté de sanctionner l’administration Obama, le vote devrait suivre les lignes partisanes et donc permettre la victoire des républicains. Si ceux-ci obtenaient gain de cause, leur candidat à la présidentielle, Mitt Romney, bénéficierait d’un argument de poids pour arguer de l’échec de la présidence Obama.

 


Dans l’autre point fort de la journée de jeudi, la Cour suprême rendra son verdict sur la constitutionnalité de la réforme de la santé du président, dite « Obamacare ». Objet de multiples recours dans des juridictions locales contrôlées par des conservateurs, l’Affordable Care Act de 2010 se voit notamment reprocher le non-respect du 10e Amendement à la Constitution, sur les droits des Etats fédérés par rapport à l’Etat fédéral, et un excès tacite de la « Commerce Clause » du Premier Article de la Constitution - avec la possibilité pour le Congrès d’obliger les citoyens à souscrire à une assurance privée (individual mandate).


La Cour suprême aura trois solutions devant elle. Soit elle décide de déclarer l’intégralité de la loi conforme à la Constitution, soit elle décide d’invalider le mandat individuel mais de laisser le reste de la loi intacte, soit elle décide d’invalider l’intégralité de la loi.


Les deux derniers cas de figure, en même temps qu’ils sont les plus probables, joueraient largement en faveur des républicains. Opposé à Barack Obama en novembre, Mitt Romney aura libre cours de reprocher au président d’avoir outrepassé ses pouvoirs en privilégiant la volonté de Washington sur celle des Etats fédérés et des citoyens.


Une validation intégrale de la loi n’est pas impossible, mais plutôt difficile à imaginer dans une cour dominée par les conservateurs. Deux juges en particulier, Anthony Kennedy et John Roberts, le Chief Justice, auront une influence déterminante sur l’issue du vote. Peu d’experts imaginent Roberts faire front avec les quatre juges progressistes pour valider Obamacare, ce qui fait de Kennedy le seul espoir de l’administration en place de valider tout ou partie de sa loi sur un vote de 5-4.



Alors qu'il est en ballotage défavorable dans les sondages par rapport aux normes historiques pour un président sortant, il est capital pour Barack Obama d’obtenir de bonnes nouvelles demain. Sans quoi son « Super Thursday » pourrait tourner en un Super Jeudi pour son adversaire Mitt Romney.

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 04:19

L'état de la course au 27 juin 2012, après la primaire de l'Utah*.

Course-del-27-juin.jpg

*Source : The Associated Press.

Le décompte est approximatif étant donné que la plupart des délégués attribués lors des caucus ne sont pas contraints de soutenir un candidat(non-binding caucuses) avant les conventions des Etats concernés. Le processus s'achèvera durant l'été.


En outre, le total de délégués de chaque candidat tient compte des "super-délégués" (environ 10% des délégués nécessaires pour l'emporter), cadres du Parti républicain qui sont libres de choisir le candidat de leur choix lors de la Convention nationale républicaine du mois d'août.


PLAT 1

 

 

 

                                                                                                                         Portrait fond noir dégradé

 

"L'Amérique de Mitt Romney", la seule

biographie non-anglophone sur le candidat

républicain à la présidentielle de 2012.

par Soufian ALSABBAGH

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 04:16

Les Etats remportés par chacun des candidats au27 juin 2012, après la primaire de l'Utah*.

Carte-Etats-Primaires-Republicaines-11-mars-copie-1.gif

*Sont indiqués pour chaque Etat le nombre de délégués en jeu, des données propres au Parti républicain et qui diffèrent de l'élection générale (chiffres de l'Associated Press).


Pour plus de détails sur le nombre de délégués remportés par chaque candidat : Nomination républicaine 2012, la course aux délégués.


Pour consulter la liste des Etats votant prochainement : Le calendrier complet des primaires républicaines de 2012.


PLAT 1

 

 

 

                                                                                                                         Portrait-Soufian-Alsabbagh.jpg

 

"L'Amérique de Mitt Romney", la seule

biographie non-anglophone sur le candidat

républicain à la présidentielle de 2012.

par Soufian ALSABBAGH

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 04:14
http://news.feetintwoworlds.org/wp-content/uploads/2010/08/Republican-Logo.jpg

Six mois durant, les 50 Etats américains s'exprimeront tour à tour pour choisir le nominé républicain qui affrontera le président Barack Obama lors de l'élection générale du mardi 6 novembre 2012. De l'Iowa, le mardi 3 janvier, à l'Utah, le mardi 26 juin, une vingtaine de millions d'électeurs se déplaceront aux urnes pour participer aux primaires du parti de l'éléphant.


Les règles du jeu sont très simples : 2.286 délégués étant en jeu, le candidat qui obtient 1.144 délégués, ou plus, sera investi à la Convention nationale républicaine de Tampa (FL), qui aura lieu du 27 au 30 août 2012.


Si la course devait être jouée très rapidement, comme il est de coutume côté républicain, alors les derniers Etats voteraient "pour du beurre", car un seul candidat resterait en lice pour réclamer aux délégués républicains la nomination du parti. Si un duel au long cours devait avoir lieu, alors les primaires qui clôtureront la première partie de l'année électorale américaine prendront une importance considérable.


Le tableau ci-dessous dresse un calendrier complet des primaires et caucus du parti de l'éléphant pour 2012.

 

 

JANVIER 2012 – 4 Etats – 115 délégués en jeu

 

1.

Mardi 3 Janvier

Iowa

28 délégués

2.

Mardi 10 Janvier

New Hampshire

12 délégués*

3.

Samedi 21 Janvier

Caroline du Sud

25 délégués (TAV)*

4.

Mardi 31 Janvier

Floride

50 délégués (TAV)*

 

 

FEVRIER 2012 – 6 Etats – 187 délégués en jeu

5.

Samedi 4 Février

Nevada

28 délégués

6.

Mardi 7 Février

Colorado

36 délégués

(76 délégués en jeu)

Minnesota

40 délégués

8.

Samedi 11 Février

Maine

24 délégués

9.

Mardi 28 Février

Michigan

30 délégués*

 

(59 délégués en jeu)

Arizona

29 délégués (TAV)*

 

 

MARS 2012 – 19 Etats –  823 délégués en jeu

11.

Samedi 3 Mars

Washington

43 délégués

12.

Mardi 6 Mars

 

« Super Mardi »

 

(437 délégués en jeu)

Alaska

27 délégués

 

Géorgie

76 délégués (TAV)

 

Idaho

32 délégués (TAV)

 

Massachusetts

41 délégués

 

Dakota du Nord

28 délégués

 

Oklahoma

43 délégués

 

Tennessee

58 délégués

 

Ohio

66 délégués

 

Vermont

17 délégués (TAV)

 

Virginie

49 délégués

22.

Samedi 10 Mars

Kansas

40 délégués

Wyoming

29 délégués

24.

Mardi 13 Mars

Alabama

50 délégués

(107 délégués en jeu)

Hawaii

20 délégués

Mississippi

37 délégués

27.

Samedi 17 Mars

Missouri

52 délégués

28.

Mardi 20 Mars

Illinois

69 délégués

29.

Samedi 24 Mars

Louisiane

46 délégués

 

 

AVRIL 2012 – 8 Etats – 329 délégués en jeu

30.

Mardi 3 Avril

« Primaires du Potomac » (98 dél.)

Maryland

37 délégués (TAV)

Washington, DC

19 délégués (TAV)

Wisconsin

42 délégués (TAV)

34.

Mardi 24 Avril

Connecticut

28 délégués (TAV)

 

« North-Eastern Swing »

(231 délégués en jeu)

Delaware

17 délégués (TAV)

New York

95 délégués (TAV)

Pennsylvanie

72 délégués

Rhode Island

19 délégués

 

MAI 2012 – 7 Etats – 432 délégués en jeu

38.

Mardi 8 Mai

Indiana

46 délégués (TAV)

(132 délégués en jeu)

Caroline du Nord

55 délégués

Virginie Occidentale

31 délégués (TAV)

41.

Mardi 15 Mai

(64 délégués en jeu)

Nebraska

35 délégués

Oregon

29 délégués

43.

Mardi 22 Mai

(81 délégués en jeu)

Arkansas

36 délégués

Kentucky

45 délégués

45.

Mardi 29 Mai

Texas

155 délégués

JUIN 2012 – 7 Etats – 405 délégués en jeu

46.

Mardi 5 Juin

 

(299 délégués en jeu)

Californie

172 délégués (TAV)

Montana

26 délégués (TAV)

New Jersey

50 délégués (TAV)

Nouveau Mexique

23 délégués

Dakota du Sud

28 délégués

51.

Mardi 26 Juin

Utah

40 délégués (TAV)

Les caucus sont signalés par un fond jaunâtre, tandis que les primaires sont signalées par un fond verdâtre.


* Sont marqués d’une étoile les Etats qui se sont vus sanctionnés par le Parti républicain : ayant trop avancé la date de leur primaire, ils ont été privés de la moitié de leurs délégués.


La mention (TAV) indique un scrutin « winner takes all » (« tout au vainqueur »), où le candidat remportant le plus de voix empoche la totalité des délégués en jeu dans l’État (at-large), ou dans chaque district.


En gras sont indiqués les scrutins d’importance, que ce soir du fait de leur placement dans le calendrier ou leur important nombre de délégués.

PLAT 1

 

 

 

                                    Portrait fond noir dégradé

 

"L'Amérique de Mitt Romney", la seule

biographie non-anglophone sur le candidat

républicain à la présidentielle de 2012.

par Soufian ALSABBAGH

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 04:10

 

(Mis à jour le dimanche 5 février 2012)

 

Iowa, New Hampshire, Caroline du Sud, Floride et Nevada seront les cinq premiers Etats à voter, début 2012, pour choisir leur candidat à l'investiture du parti de l'éléphant. Celle-ci sera officiellement délivrée fin août 2012, avant que ne s'engage la campagne générale contre le président démocrate Barack Obama.


Il est de coutume, côté républicain, que les primaires ne durent pas ; les Etats qui votent les premiers prennent donc une importance extrême, car ils influencent le choix des électeurs indécis qui s'expriment par la suite. Obtenir de bons résultats dans les cinq premiers Etats est une condition sine qua non pour remporter la nomination.


Le tableau ci-dessous propose un aperçu de l'état de la course, en fonction des sondages, dans les cinq premiers Etats à voter. En particulier, il convient de surveiller de près le nom des leaders dans l'Iowa et le New Hampshire, car depuis plus de trente ans, le duel pour l'investiture s'est toujours joué entre les vainqueurs du "Hawkeye State" et du "Granite State", quand ils étaient différents.



Mardi 3 Janvier 2012

Iowa (Caucus)
Spot Iowa

- 28 Délégués

- 6 Grands Electeurs

RESULTAT FINAL 2012

(122.225 suffrages exprimés)

RICK SANTORUM 24,6% (29.839)

Mitt Romney 24,5% (29.805)

Ron Paul 21,4% (26.036)

Newt Gingrich 13,3% (16.163)

Rick Perry 10,3% (12.557)

Michele Bachmann 5% (6.046)

Résultats 2008 (34 délégués)

Répartition %votes / délégués

Mike Huckabee 34,5% / 17

Mitt Romney 25,2% / 12

Fred Thompson 13,4% / 0

John McCain 13% / 3

Ron Paul 9,9% / 2

Rudy Giuliani 3,4% / 0




Mardi 10 Janvier 2012

New Hampshire (Primaire)

Spot NH

- 12 Délégués

- 4 Grands Electeurs

RESUTLAT FINAL 2012

(248.448 sufrages exprimés)

MITT ROMNEY 39,3% (97.591) - 7 délégués

Ron Paul 22,9% (56.872) - 3 délégués

Jon Huntsman 16,9% (41.964) - 2 délégués

Newt Gingrich 9,4% (23.421)

Rick Santorum 7% (23.405)

Rick Perry 0,7% (1.764)

Résultats 2008 (12 délégués)

Répartition %votes / délégués

John McCain 37,7% / 7

Mitt Romney 32,2% / 4

Mike Huckabee 11,4% / 1

Rudy Giuliani 8,7% / 0

Ron Paul 7,8% / 0

Fred Thompson 1,2% / 0

Samedi 21 Janvier 2012

Caroline du Sud (Primaire)
Spot South Carolina

- 25 Délégués (Tout au vainqueur)

- 9 Grands Electeurs

RESULTAT FINAL 2012

(601.171 suffrages exprimés)

NEWT GINGRICH 40,5% (243.151) - 23 délégués

Mitt Romney 27,8% (167.278) - 2 délégués

Rick Santorum 17% (102.053)

Ron Paul 13% (77.994)

Herman Cain 1,1% (6.326)

Rick Perry 0,4% (2.495)

Résultats 2008 (24 délégués)

Répartition %votes / délégués

John McCain 33,2% / 18

Mike Huckabee 29,9% / 6

Fred Thompson 15,6% / 0

Mitt Romney 15,3% / 0

Ron Paul 3,6% / 0

Rudy Giuliani 2,2% / 0




Mardi 31 Janvier 2012

Floride (Primaire)
Spot Florida

- 50 Délégués (Tout au vainqueur)

- 29 Grands Electeurs

RESULTAT FINAL 2012

(1.669.462 suffrages exprimés)

MITT ROMNEY 46,4% - 50 délégués

Newt Gingrich 31,9%

Rick Santorum 13,3%

Ron Paul 7%

Rick Perry 0,4%

Jon Huntsman 0,4%


Résultats 2008 (57 délégués)

 Répartition %votes / délégués

John McCain 36% / 57

Mitt Romney 31% / 0

Rudy Giuliani 14,7% / 0

Mike Huckabee 13,5% / 0

Ron Paul 3,2% / 0

Fred Thompson 1,2% / 0

Samedi 4 Février 2012

Nevada (Caucus)      
Spot-Nevada.jpg

- 28 Délégués

 - 6 Grands Electeurs

RESULTAT FINAL 2012

(16.650 suffrages exprimés)

 MITT ROMNEY 42,6% - 11 délégués

Newt Gingrich 26% - 3 délégués

Ron Paul 18,4% - 2 délégués

Rick Santorum 13% - 1 délégué



Résultats 2008 (31 délégués)

Répartition %votes / délégués

Mitt Romney 51,1% / 18

Ron Paul 13,7% / 4

John McCain 12,8% / 4

Mike Huckabee 8,2% / 2

Fred Thompson 7,9% / 2

Rudy Giuliani 4,3% / 1

PLAT 1

 

 

 

                                                                                                                         Portrait fond noir dégradé

 

"L'Amérique de Mitt Romney", la seule

biographie non-anglophone sur le candidat

républicain à la présidentielle de 2012.

par Soufian ALSABBAGH

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 06:56

PLAT 1

L'Amérique de Mitt Romney est la seule biographie en français sur l'adversaire de Barack Obama lors de l'élection présidentielle de 2012.


 

Grâce à sa victoire dans la primaire du Texas, Mitt Romney a officiellement atteint le nombre de délégués nécessaires pour être le nominé du Parti républicain lors de l’élection générale de novembre. Son objectif, annoncé depuis des mois, est de faire de Barack Obama « le président d’un seul mandat ».


 

Le résultat ne faisait guère de doute : avec Ron Paul comme seul adversaire lors du scrutin interne d’hier, Romney s’est imposé avec environ 70% des voix. Le nombre de délégués qu’il a remporté au Texas, estimé à 97 par l’Associated Press, est plus que suffisant pour lui permettre de surpasser la barre des 1.144 unités nécessaires pour s’adjuger la nomination républicaine lors de la Convention nationale de Tampa (Floride), qui aura lieu fin août.


Course del 30 Mai TX


La victoire de Romney est historique. L’ancien homme d’affaires est le premier nominé non-protestant de l’histoire moderne du GOP. Il sera le premier mormon de tous les temps à être investi par l’un des deux grands partis.


Contextuellement, la victoire de Romney pourrait paraître contradictoire : un candidat au tempérament calme et posé a acquis les faveurs d’une base conservatrice ardente, un homme du Massachusetts pilotant un parti ancré dans le Sud, une girouette (flip-flopper) dirigeant une famille politique qui est en quête perpétuelle de « puritisme » idéologique depuis plus de trente ans.


Pourtant, Romney s’est montré plus que capable, depuis un an quasiment, de rassurer une base électorale ultraconservatrice. Cela au prix d’une campagne menée tambour battant, qui aura su résister aux multiples assauts des candidats se réclamant du Tea Party lors des primaires.

 

 

Se profile à présent pour l’ancien gouverneur du Massachusetts une élection présidentielle qui sera jouée à couteaux tirés entre démocrates et républicains.


D’emblée, Mitt Romney débute la course avec les désavantages du challenger face au président sortant. Mais le GOP a de bonnes raisons d’espérer : les récents sondages menés à l’échelle nationale montrent que son candidat fait jeu égal ou presque avec Barack Obama.


sn 29 mai


Un signal positif pour les républicains à cinq mois de l’échéance de novembre, même si la prudence reste de mise : à la même époque en 2004, le sénateur démocrate John Kerry possédait deux points d’avance sur le président sortant Bush, avant de perdre finalement l’élection de novembre pour 120.000 voix en Ohio.


L’Ohio, comme à son habitude depuis quarante ans, risque de peser lourd dans le décompte final au Collège électoral. Mitt Romney a d’ores et déjà fait du « Buckeye State » la cible privilégiée de ses spots publicitaires. Seront également à surveiller de près la Floride et la Virginie, Etats dans lesquels les sondages sont très serrés.


Romney semble a priori avoir l’ascendant dans certains « Etats rouges » un temps visés par les démocrates, Arizona et Géorgie au premier chef. Le président sortant aura sans doute une marge de manœuvre plus limitée qu’il y a quatre ans, puisque deux de ses conquêtes symboliques, l’Indiana et la Caroline du Nord, semblent aujourd’hui pencher pour le camp républicain.


Carte Vierge Sondages Novembre


Cette partie d’échecs sur la carte des Etats-Unis s’annonce comme l’une des plus chères – sinon la plus chère – de l’histoire. Chaque camp, à la faveur des « Super PAC », qui permettent de lever des fonds de façon illimitée, pourrait dépasser la barre mythique du milliard de dollars. En 2008, Barack Obama avait déjà battu tous les records en amassant la bagatelle de 750 millions de dollars.


 

L’élection de novembre risque donc d’être serrée. Le sort de Barack Obama est clairement suspendu à l’état de l’économie dans cinq mois, et en particulier au marché de l’emploi américain. La barre historique des 7,2% de chômage, qui assure la réélection des présidents sortants depuis les années 1930, est quasiment hors de portée.


Mais les démocrates sauront sans aucun doute tirer profit du climat d’insurrection au Parti républicain. Le fait que Romney n’ait acquis la nomination de son parti qu’au prix d’un virage complet vers la droite est une occasion supplémentaire pour Barack Obama de tenter de diaboliser son adversaire.


Avec la prééminence du financement illimité des campagnes et un schéma clair entre diabolisation et critique acerbe sur l’état de l’économie du pays, cette élection s’annonce aussi passionnante que polarisante, voire désagréable et malsaine.



Barack Obama verra-t-il sa tête, comme celle de nombreux chefs d’Etats depuis le début de la crise, rouler aux pieds d’un éléphant républicain victorieux ? Pour savoir si Romney deviendra le 45e président des Etats-Unis d’Amérique, rendez-vous le 6 novembre.


Mais en attendant, et à titre personnel, le pari est d’ores et déjà gagné.

 

(Voir l'article du 4 décembre 2011 : Pour la victoire, Mitt Romney)

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 13:35

 

(Suite de l'article "La course aux délégués : projection jusqu'à juin (1/2)") 

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Début mai, la course à la nomination aura sans doute l'allure d'une course contre-la-montre pour Mitt Romney : à ce point de la course, il lui faudra vraisemblablement accumuler environ 400 délégués sur les 837 disponibles en mai et en juin pour se mettre définitivement à l'abri en vue de la convention de Tampa (FL), en août prochain. Il convient de noter que, selon ces estimations, il faudrait à Rick Santorum faire un sans-faute en mai et en juin pour parvenir au "chiffre magique" de 1.144 délégués : le graphique précédent montre que Rick Santorum aurait besoin de 773 délégués, tandis qu'il n'y en aura plus que 837 de disponibles.

 

Le mois de mai présente un profil plus favorable à Rick Santorum, comparé aux Etats votant en avril. Le 8 mai voteront l'Indiana, la Caroline du Nord et la Virginie Occidentale, dont l'électorat est plus conservateur que celui des Etats du Nord-Est. Si le "momentum" emmené par Romney du fait de ses victoires précédentes ne l'a pas définitivement enterré, l'ancien sénateur de Pennsylvanie a de bonnes chances de l'emporter dans ces trois Etats. Romney pourrait néanmoins sauver les meubles du point de vue des délégués, puisque l'Indiana et la Caroline du Nord ont un système d'attribution à la proportionelle. 

 

INDIANA

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

48%

26

397

Romney

37%

15

807

Gingrich

7%

1

140

Paul

8%

1

76

 

CAR. NORD

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

46%

25

422

Romney

38%

21

828

Gingrich

6%

2

142

Paul

10%

4

80

 

VIRG. OCC.

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

50%

28

450

Romney

30%

3

831

Gingrich

3%

0

142

Paul

13%

0

80

 

Le 15 mai, le Nebraska et l'Oregon voteront : le premier, situé en plein coeur du Midwest, est favorable à Santorum : pour ce qui est des primaires disputées jusqu'à présent, Romney n'a pas encore réussi à percer dans cette zone géographique. Quant à l'Oregon, son électorat est plus modéré que celui de la base traditionnelle et comporte une minorité mormone qui devrait être plus que suffisante pour donner un coup de pouce à Romney.

 

NEBRASKA

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

48%

17

467

Romney

42%

12

843

Gingrich

3%

0

142

Paul

7%

0

80

 

OREGON

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

31%

8

475

Romney

52%

13

856

Gingrich

4%

1

143

Paul

14%

3

83

 

Le 22 mai, dans l'Arkansas et le Kentucky, Santorum aura une dernière chance d'entailler le compte de délégués de Romney. Situés dans le Sud, ces Etats sont fortement défavorables au candidat mormon - tout comme l'Alabama, la Caroline du Sud ou le Tennessee l'ont été, par exemple. Ils pourraient également doper l'élan de l'ancien sénateur de Pennsylvanie seulement sept jours avant la primaire cruciale du Texas. Le score de Ron Paul dans le Kentucky sera sans doute tiré par le haut du fait que son fils Rand Paul, sénateur de l'Etat à Washington, y jouit d'une importante popularité.

 

ARKANSAS

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

49%

17

492

Romney

36%

13

869

Gingrich

5%

0

143

Paul

10%

4

87

 

KENTUCKY

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

40%

21

513

Romney

35%

12

881

Gingrich

2%

0

143

Paul

23%

9

96

 

Le 29 mai au Texas, si le décompte des délégués se présente comme indiqué ci-dessus, la bataille fera rage sur les ondes entre Romney et Santorum et les dépenses en termes de publicités (TV, radio) devraient atteindre des sommets. Le Texas est un Etat très conservateur qui, en toute logique, devrait se ranger derrière Santorum. Encore une fois, l'estimation ci-dessous est effectuée deux mois avant les scrutin, et d'ici là, la situation pourrait être tout autre que celle que l'on envisage maintenant.

 

Si Santorum a suffisamment de ressources pour résister jusque là, il devrait néanmoins être significativement devancé sur le plan financier, permettant à Romney de sauver les meubles dans cette primaire où les 155 délégués en jeu seront attribués à la proportionnelle. 

 

TEXAS

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

45%

76

589

Romney

36%

54

935

Gingrich

4%

3

146

Paul

15%

19

115

 

Selon nos estimations, Santorum devrait parvenir à réduire quelque peu l'avance de Romney sur le plan de délégués lors du mois de mai. Néanmoins, l'ancien gouverneur du Massachusetts demeurera en position de force sur le plan comptable : le graphique ci-dessous montre qu'à l'approche du mois de juin, il ne lui manquera que 209 délégués sur les 405 encore disponibles pour remporter la nomination présidentielle du Parti républicain.

 

PROJECTION-30-MAI.jpg

 

 

Le mois de juin devrait asseoir définitivement la domination de Romney. Le "gros lot" du mois, la Californie (5 juin, 172 délégués), est favorable à l'ancien gouverneur du Massachusetts de par sa démographie. Si Santorum décidait de lancer un dernier challenge à son rival sur son terrain, il devra composer avec des droits télévisés qui comptent parmi les plus chers du pays. L'ancien sénateur de Pennsylvanie aura-t-il suffisamment de fonds pour livrer bataille aussi loin dans le calendrier ? C'est fort peu probable, tout autant que la probabilité que Newt Gingrich demeure effectivement en course d'ici juin est faible. Avec les paramètres actuels de la course, les résultats pourraient ressembler à ceci : 

 

CALIFORNIE

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

32%

21

610

Romney

55%

148

1083

Gingrich

2%

0

146

Paul

11%

3

118

 

Seront également en jeu le 5 juin le Montana, le New Jersey, le Nouveau Mexique et le Dakota du Sud. A part le dernier de ces cinq Etats, tous sont favorables à Romney - si bien qu'en principe, l'ancien gouverneur du Massachusetts pourrait officiellement atteindre la barre des 1144 délégués le 5 juin prochain

 

MONTANA

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

35%

8

618

Romney

43%

10

1093

Gingrich

6%

1

147

Paul

16%

4

122

 

NEW JERSEY

Vote populaire

Délégués

Total délégués

Santorum

25%

0

618

Romney

64%

50

1143

Gingrich

2%

0

147

Paul

9%

0

122

 

NOUV. MEX.

Vote populaire

Délégués

Total délégués

 

Santorum

39%

8

626

 

Romney

48%

12

1155

ü

Gingrich

3%

0

147

 

Paul

10%

0

122

 

 

DAK. SUD

Vote populaire

Délégués

Total délégués

 

Santorum

45%

13

639

 

Romney

39%

12

1167

ü

Gingrich

4%

0

147

 

Paul

12%

0

122

 

 

Enfin, la dernière primaire aura lieu le 26 juin dans l'Utah et, sauf cataclysme, elle "comptera pour du beurre" : l'Etat comprend environ 65% de mormons, et Romney s'y était imposé avec 90% des voix il y a quatre ans. Cependant, en cas de scénario plus serré que celui indiqué ci-dessus, l'Utah pourrait être crucial pour permettre à Romney de passer au-dessus de la barre des 1144 délégués.

 

UTAH

Vote populaire

Délégués

Total délégués

 

Santorum

5%

0

639

 

Romney

90%

40

1207

ü

Gingrich

1%

0

147

 

Paul

4%

0

122

 

 

PROJECTION-DELEGUES-FINAL.jpg

 

En vertu de cette estimation sur les trois prochains mois, il est fort probable que le processus des primaires ne soit pas compétitif jusqu'à son terme, les abandons étant probables. Cependant, cette projection permet de bien comprendre pourquoi les adversaires de Mitt Romney s'acharnent à rester en course. L'ancien gouverneur du Massachusetts, sauf à voir ses concurrents renoncer, ne disposera sans doute pas d'une majorité écrasante à Tampa. Dans l'état actuel des choses, il leur est toujours possible de priver Romney des 1144 délégués nécessaires pour s'assurer de figurer en haut du "ticket".


La nomination de Romney demeure cependant très probable car dans notre modèle ne tient pas compte du choix d'environ 100 "super-délégués", représentants de l'establishment républicain qui, le cas échéant, pousseraient sans doute Romney au dessus de la barre des 1144 délégués. 

 

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